Ce livre est une rencontre entre une artiste en art visuel et deux critiques d’art, amies de longue date, qui ont l’habitude d’écrire à quatre mains. L’ouvrage approfondit la découverte de l’œuvre de La Perrière M. en explorant d’une façon ouverte et poétique l’écriture partagée et les images. En parcourant plus d’une décennie de la pratique du dessin de Véronique La Perrière M., et de sa recherche au travers d’autres médiums comme la vidéo et la photographie, Claire Caland et Émilie Granjon ont souhaité tracer une invitation au voyage. Ici les mots dialoguent avec la trajectoire créative de l’artiste, ouvrent des pistes de réflexion et créent des liens avec les mondes de la littérature, de la mythologie et de l’histoire de l’art.
Prenant une forme plus rhizomatique que linéaire, le lecteur est invité à parcourir ce livre, dans l’ordre ou dans le désordre, en arpentant trois territoires de pensée. Entremêlant la chronologie de production des œuvres, le triptyque « Miroirs », « Métamorphose », et « Mondes » tissent des toiles d’associations. Par le voyage des mots vers l’œuvre, le lecteur est convié à pénétrer dans l’univers délicat et surréel de l’artiste.
Véronique La Perrière M.
Véronique La Perrière M. est une artiste multimédia qui vit et travaille au Québec. Elle est cofondatrice du collectif artistique La Société des archives affectives, créé en 2010. Après avoir complété une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, elle a obtenu un doctorat interdisciplinaire (PhD in Humanities – Fine Arts) de l’Université Concordia. Ses recherches sur l’imprévisibilité du passé et le potentiel du réalisme magique ont été présentées au Canada et à l’étranger. Aujourd’hui, ses œuvres sont incluses dans plusieurs collections en Europe et en Amérique du Nord.
Autrices
Fabienne Claire Caland est écrivaine et critique d’art. Après un doctorat en littérature comparée, elle a multiplié les publications – huit ouvrages, plus de quatre-vingts articles. Elle donne régulièrement des conférences en Amérique du Nord et en Europe sur l’art et la mythologie en Occident.
Émilie Granjon est chercheure en sémiologie visuelle, essayiste, critique d’art et commissaire indépendante. Dans sa thèse de doctorat, elle a orienté ses recherches sur la sémiogenèse de la symbolique alchimique dans l’Atalanta fugiens.