À l’automne 2010 au cours d’une résidence de création au centre d’artiste Caravansérail, Magali Baribeau-Marchand a recueilli une multitude de confidences sur la promenade longeant le fleuve Saint-Laurent à Rimouski. Elle avait construit pour l’occasion un dispositif mobile roulant : une cabane à oiseau géante en quelque sorte, qui a servi de confessionnal mobile le temps d’une semaine en novembre. Ainsi, quelques dizaines d’inconnus lui ont écrit un bout d’eux-mêmes en échange d’un moment de recueillement dans cette cabane pouvant accueillir une seule personne à la fois.
Pour chacune de ces confidences, elle a par la suite bâti une cabane à oiseau faite de carreaux de céramique blanche sur laquelle figurait gravée la dite confidence. Puis, elle s’est rendue aux Îles-de-la-Madeleine en mai 2011, à l’invitation du centre d’art actuel AdMare, afin que ces monuments miniatures, singuliers et fragiles, soient exposés puis adoptés en échange d’une nouvelle confidence.