D’inspiration écoféministe, la pratique artistique de Véronique Doucet révèle les rapports de force qui façonnent les corps et les territoires. L’artiste s’appuie notamment sur le concept de corps-territoire pour mettre en rapport les violences de genre et la domination de la nature par l’homme. Elle explore des processus de création marqués par la lenteur, l’écoute et l’empathie. La méditation est pour elle un mode de présence qui affranchit sa création de la pensée rationnelle. Sa pratique s’inscrit ainsi dans une remise en question des cadres théoriques justifiant l’asservissement de la nature par l’homme. Au dualisme entre nature et culture, l’artiste oppose une vision fondée sur l’interrelation des êtres vivants.
Auteur·trice·s
Hélène Bacquet est autrice. Ancienne élève de l’ENS de Lyon (France), elle est formée en lettres modernes et en études théâtrales.Titulaire d’une maîtrise en théâtre de l’École supérieure de théâtre (UQAM), elle se passionne pour les processus de recherche-création.
Sylvie Tourangeau est artiste, facilitatrice de workshops, autrice et commissaire. Active depuis 1978, elle est considérée comme une pionnière de l’art performance au Canada. Actions performatives, art relationnel, rituels de circonstances ont des pratiques dans lesquelles elle s’investit.
Maia Morel est docteure en Arts plastiques et Sciences de l’art (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France, 2006). Spécialisée en didactique des arts visuels, elle est actuellement professeure agrégée à l’Université de Sherbrooke.
Détenteur d’une maîtrise en muséologie de l’Université du Québec à Montréal, Jean-Jacques Lachapelle a occupé des postes de direction dans plusieurs lieux d’art tout au long des vingt dernières années. À titre de directeur général et conservateur en chef du Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA), il veille à établir un équilibre de programmation entre l’art local, l’art autochtone et les arts des Amériques.