Artiste en arts visuels, Samuel Graveline vit et travaille à Montréal. Il détient un baccalauréat en Arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2020), études pour lesquelles il reçoit la bourse d’excellence Monique Charbonneau ainsi que la bourse du Fonds de la Faculté des arts. Il a exposé à plusieurs reprises, entre autres chez Arprim, au Livart ainsi qu’aux Rencontres de la photographie en Gaspésie.
Ayant une pratique artistique animée par les affects sémantiques et picturaux des images de même que leurs états d’existence, il expérimente les différents potentiels d’évocation et de matérialité de la condition photographique. S’intéressant, entre autres, aux concepts de pérennité de l’image, de sa disparition et de son dévoilement, il utilise les différentes qualités de lumière tantôt pour révéler le sujet, tantôt pour le rendre invisible. Ses recherches l’amènent à raviver les traces visuelles déjà existantes et les archives de photographes amateurs, à utiliser la photographie comme support, mais aussi comme matériau symbolique menant à d’autres formes de l’image. S’appuyant sur la fonction narrative et évocatrice des représentations, ses projets font notamment l’objet d’une mise en relation d’histoires personnelles avec celles d’inconnu.e.s, afin de mettre en relief des motifs partagés.
Par une approche à la fois conceptuelle et poétique des notions qui portent sa pratique artistique, il explore dernièrement le potentiel instinctif de la création, laissant les images se révéler d’elles-mêmes davantage qu’en provoquant le moment photographique. De ce fait, il intègre de nouveaux médiums (textile, sculpture) et supports à sa pratique, accueillant l’imprévisible matériel comme vecteur de recherche dans la déconstruction du médium photographique.
De ses œuvres restent un écho d’existence, des traces de lumière; le tout soumis au temps, à la fragilité, ainsi qu’à la vibrance de l’acharnement.