Je privilégie une approche hybride de l’image entre le documentaire et l’essai. Je mise sur la puissance évocatrice de lieux singuliers ayant une résonance dans l’imaginaire collectif en prenant comme ancrage des sites modernes ou en transition dont le statut singulier questionne les liens entre l’individu, la modernité, l’architecture et l’espace public. Plus récemment, je vais à la rencontre d’individus, notamment des personnes immigrantes, pour qui la notion de lieu réside dans les territoires traversés.
Le travail de Myriam Yates se déploie sous forme de grandes projections et de séries photographiques. Elle a participé à des événements tels que le Festival international du film sur l’art (Montréal), Kassel Dokfest (Allemagne), Images Festival (Toronto), les Rencontres Internationales Paris/Berlin, le Mois de la Photo à Montréal et Nuit Blanche à Toronto. Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles et collectives, notamment à la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s (Sherbrooke), au Hessel Museum of Art (New York), au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Galerie Léonard et Bina Ellen (Sightings), à Dazibao et au centre en art actuel Optica (Montréal). Elle remporte en 2015 le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton en arts médiatiques du Conseil des arts du Canada. En 2022 elle est récipiendaire du concours Voir et ne pas savoir de la Galerie Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia pour la production d’un court-métrage. Elle a fait des études en arts plastiques, en publicité et en design graphique avant de compléter une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM. Originaire de Montréal, Yates vit à Sherbrooke (Québec).