Magali Baribeau-Marchand explore la matière sensible dissimulée dans le quotidien, cette trame infra-ordinaire qui agit sur notre perception du visible et de l’invisible, de l’apparition et de la disparition, de l’infime et du signe poétique. Sa pratique artistique en arts visuels se manifeste principalement par l’installation sculpturale, la photographie, l’écriture et le dessin. Ses créations proposent, par la confrontation entre des matériaux bruts et délicats et une grande mobilité — la sienne et celles des matériaux qu’elle met en espace — de jouer avec des notions d’impermanence et d’inachèvement observables au quotidien. Elle déploie des stratégies intuitives en observant, cueillant et altérant des images, objets et matières pour provoquer leur réenchantement.
Magali Baribeau-Marchand vit à Chicoutimi, où elle mène présentement ses recherches en création à la Maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle a réalisé au cours des dernières années différentes résidences de création à l’international, notamment à Strasbourg (France), dans le cadre du programme Résidences croisées Alsace, France / Saguenay–Lac-Saint-Jean, Québec en partenariat avec Langage Plus d’Alma, le CEAAC et l’Agence culturelle FRAC Alsace de Strasbourg, ainsi qu’au Vyhod Media Center de Petrozavodsk (Russie), dans le cadre du programme AIR Karelia. Son travail a été diffusé dans plusieurs centres d’artistes du Québec, ainsi que dans des événements comme la Foire internationale d’art contemporain ART-ATHINA d’Athènes (Grèce), la Foire d'art contemporain de Saint-Lambert et le Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (en duo avec Sara Létourneau). Elle réalisera prochainement une résidence de recherche-création de trois mois en Belgique s’inscrivant dans le programme Échanges d’artistes et d'ateliers-résidences Québec — Belgique BPS22 du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Co-laboratoire numérique de création
Le programme du Co-laboratoire numérique de création a été mis sur pied par le Centre SAGAMIE et est rendu possible grâce au soutien financier de la Direction régionale du ministère de la Culture et des Communications du Québec par l’entremise de son programme Du numérique en culture.