La pratique de Katherine cherche à faire voir et vivre l’agentivité du vivant afin de transformer notre relation au vivant non-humain. Son travail prend la forme d’installations vivantes connectées, de tapisseries augmentées, d’images imprimées et en mouvement, d’objets mêlant des techniques traditionnelles, obsolètes et émergentes - collaborant souvent avec d’autres humains et des êtres vivants non-humains. Le point de départ des œuvres est souvent un lieu et la «scanographie» de ses végétaux créant ainsi de «nouvelles semences» ensuite replantées dans divers matériaux, explorant la fluidité des images entre des sols physiques et numériques.

Katherine a obtenu une maîtrise en beaux-arts à la Central Saint Martins de Londres, Royaume-Uni, et un baccalauréat en médias interactifs de l’UQAM, Montréal, Canada. Son travail a notamment été exposé au Canada au Musée d’art de Joliette (2023), à la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement (2022), à la galerie Patel-Brown (2022), à la Fondation Phi (2019) et en Europe au Musée Max Ernst (Cologne 2023), à la Biennale de l’image tangible et la Biennale NovaXX (Paris 2023 et 2021) et à la galerie Arcadia Missa (Londres 2011). En 2022, elle est nommée sur la liste préliminaire du prix Sobey pour l’art contemporain canadien. Elle collabore avec la galerie Patel-Brown au Canada.