Originaire de Montréal, le travail de Dominique Sirois prend la forme d’installations multidisciplinaires. Cette pratique se matérialise avec des dispositifs d’exposition dans lesquels sont présentées des sculptures, des céramiques et des impressions d’images. Entre une production artisanale et conceptuelle, Sirois déploie avec ses installations des espaces narratifs usant de référents économiques, archéologiques, mythologiques, technologiques et minéralogiques.
Elle articule sa réflexion artistique en relation aux matières avec lesquelles elle travaille. Dans des projets récents, elle a notamment considéré le double usage des minerais employés dans l’industrie et pour les oxydes de céramique avec les installations Alliance #14, (Fondation Phi) et Kobold pour cobalt (Galerie de L’UQAM). La représentation du corps féminin en sculpture retient aussi l’attention de l’artiste et elle le travaille en relation au mythe grec de Danaé. Ce récit constitue un moteur pour des réflexions multidimensionnelles sur l’énergie (économique, sexuelle et solaire) donnant lieu à différentes réalisations. Une première phase de création a été présentée chez Laroche-Joncas en 2021 et une suite est prévue à DRAC de Drummondville en 2022 avec le commissaire Jean-Michel Quirion.
Les projets de Sirois ont été diffusés dans plusieurs centres d’artistes au Canada dont Clark, AXENÉO7 et Latitude 53. Elle a également exposé dans des galeries privées telles que Blouin-Division et Bradley-Ertaskiran. L’artiste a fait plusieurs résidences hors du Québec dont Glasgow, Paris, Barcelone et Banff. Lors d’expositions de groupe ou de collaborations, Sirois a présenté son travail au Musée Ludwig de Budapest, au Commun à Genève, au MOCA de Taipei, au Unicorn Center for Arts à Beijing et à l’IMAL de Bruxelles. Son travail a fait l’objet d’un appui continuel du CALQ, du CAC et du Fonds Québécois de Recherche sur la Société et la Culture lors de son doctorat.