Mon travail s'ancre profondément dans l'exploration des récits historiques et personnels par des projets qui se présentent souvent sous forme de série. Je m'efforce de représenter des domaines conceptuels variés, allant des impacts du colonialisme et du capitalisme, aux mythes locaux, tout en abordant mes propres expériences au sein du territoire. Ce territoire qui porte les traces des luttes entre les peuples autochtones, les immigrants et les forces coloniales, devient un espace où je questionne les couches sociopolitiques et les changements environnementaux qui en découlent. J’intègre des images d'archives, des objets trouvés et des échantillons collectés dans les terrains vagues pour créer des courtepointes, lesquelles deviennent des métaphores d’anecdotes oubliées ou invisibles. Ces matériaux, chargés de mémoire et de symbolisme, ouvrent un espace de réflexion sur les identités et les écologies en constante transformation. À travers ce processus, je crée des allégories visuelles qui interrogent les intersections entre les préoccupations personnelles, locales et mondiales, tout en contribuant à la mémoire collective des lieux.

Artiste diplômée de l’UQAM en arts visuels et médiatiques, Cristel Silva s’intéresse à la notion de territoire et à comment celui-ci mène à une réflexion sur l’identité individuelle et collective. Son travail multidisciplinaire comprend les médiums du textile, de la photographie et de l’installation et se rapporte surtout à la nature dans les métropoles comme moyen de fragmentation des structures de pouvoir. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et ses œuvres ont été présentées aux ateliers Jean Brillant, au festival artch et à la galerie Fais-moi l’art. Originaire du Mexique, elle vit et travaille à Montréal.

Instagram : @limbossa_


Cristel Silva a été sélectionnée par le Centre SAGAMIE dans le cadre du projet « Plein solo », porté par artch - art contemporain émergent. L’artiste effectue une résidence préparatoire à son exposition solo présentée en nos murs le 24 avril 2025.

Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec.