Basée à Montréal, Ariane Plante est artiste et commissaire en arts visuels et médiatiques. Autodidacte, elle détient un diplôme universitaire en anthropologie et œuvre dans le milieu artistique depuis 2005. Boursière du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de Première Ovation, son travail a été présenté au Québec, au Canada, en France, sur des plateformes en ligne ainsi que dans des publications numériques.

Par le biais du son, de l’image photographique et de différents médias, elle développe une réflexion sur les conditions de notre rapport à l’environnement et au monde vivant. Les notions d’écosystème et d’espace, induit par la mémoire, irriguent l’ensemble de sa pratique. Ses travaux récents l’ont conduit à s’intéresser, entre autres, aux phénomènes d’érosion, de transformation et de disparition, notamment dans une perspective d’écologie sonore. Elle amorce un cycle de travail portant sur la figure du silence dans le paysage et sur la création de dioramas intermédiatiques pour lequel elle a reçu une bourse en recherche et exploration du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Elle a participé à des expositions et événements collectifs comme Truck Stop, organisé par CLARK et L’Œil de poisson (2017), l’exposition Extension et pratique des idées, initié par VU et présentée au Musée d’art de Baie-St-Paul dans le cadre de Manif d’art 8 puis à Marseille (2017 et 2018) ou encore, le Grand Happening d’Avatar (2014). Elle a récemment réalisé une création sonore radiophonique commandée par Avatar pour le projet Repères (2020), et participe à l’exposition virtuelle Cadrer la nature (2020-2021), présentée par le Centre d’exposition de l’Université de Montréal.